Pour un meilleur élargissement de la communauté francophone.
Entretien avec Said Frix
Représentant de l’ACFOI au Maroc
AFFOI: L’ACFOI ainsi que son antenne du Maroc, dont vous êtes le représentant, ont été créées il y a deux mois. Pouvez-vous nous dire, après ces quelques semaines de fonctionnement, comment vous envisagez l’avenir ?
Saïd Frix: L’élaboration d’un plan d’action est la condition sine qua non pour la réalisation des objectifs escomptés de l’ACFOI. Il s’agit, certes, d’un projet de grande envergure qui exige un travail de concertation, une grande volonté et une coordination de toutes les initiatives déployées.
Et dans le dessein de participer à l’élargissement de la communauté francophone ; qui n’est qu’une étape vers la réalisation des objectifs d’ACFOI, au Maroc, on est tenu de s’adresser aux francophones et aux arabophones. Mais, il faudrait d’abord élaborer un plan d’action à partir d’un diagnostic qui prendra en considération les spécificités linguistiques, culturelles…des communautés ciblées. Dans toute formation, on s’adressera et à la communauté francophone et à celle des arabophones. Après l’élaboration d’une stratégie, on procèdera à la diffusion de l’information qui mettra l’accent sur le projet de ACFOI, sur le français et la diversité linguistique, culturelle… sur les dysfonctionnements des organisations internationales, sur leurs objectifs…Ainsi, toutes les informations seront publiées dans différents journaux, blogs, sites électroniques…Et lorsque tout le monde en sera convaincu, on abordera le vrai remède qui n’est que la promotion de la langue française et de la diversité linguistique, culturelle et conceptuelle. Le soutien des autorités compétentes, des représentants institutionnels, des instances de la Francophonie…nous seront une aide appréciable. Il s’agit d’un grand projet auquel tout le monde doit contribuer et à long terme. Et dans le but d’aller de l’avant, on organisera des rencontres, des sessions de formation au profit des communautés francophone et arabophone. Mais pour cette dernière, l’accent sera mis d’abord sur la langue française .On signera des accords de partenariat avec les associations de la société civile et avec tous les acteurs concernés. Par la suite, on pourrait procéder à l’élargissement de nos initiatives à travers toutes les régions du Maroc mais avec l’autorisation des autorités locales et des représentants institutionnels concernés.
Vous avez mis sur pied un premier événement qui devrait se dérouler le 7 Décembre. Pouvez vous nous en parler ?
Concernant l’activité que nous ambitionnons d’organiser, Samedi 07 Décembre 2013, il s’agit de l’organisation de sessions de formation dans le domaine des genres et de l’écriture journalistiques et de la presse électronique au profit d’une cinquantaine de cadres pédagogiques et administratifs qui encadrent des clubs de presse et de communication qui viennent d’être crées dans les établissements scolaires dans la région Tadla Azilal. La session de formation sera organisée par l’AREF ( Académie régionale de l’Education et de Formation ) de la Région Tadla Azilal et par l’Association marocaine des correspondants journalistes dont je suis le vice président en partenariat avec ACFOI ( L’Assemblée des Citoyens francophones pour les Organisations internationales ) dont je suis le Responsable Au Royaume du Maroc et UNIEM ( Union internationale des Médias électroniques ) dont je suis le coordinateur au Maroc et l’interprète au Monde Arabe. Lors de cette rencontre, des documents (sur ACFOI, son Statut, ses objectifs…) seront présentés aux participants et des interventions seront faites lors des exposés et des ateliers sur ACFOI, sur UNIEM…Au terme de cette rencontre à laquelle assisteront Le Directeur de l’AREF, Abdelmoumen Talib, Le Délégué provincial du Ministère de l’Education nationale de la province de Beni Mellal, Mhammed Khalfi…et d’autres correspondants journalistes, des attestations seront remises aux bénéficiaires. Notons que d’autres sessions de formation seront organisées à ce sujet dans les deux autres provinces relevant de la région Tadla Azilal, à savoir la province de Fkih ben Salah et la province d’Azilal. La formation des clubs de presse précités, s’étalera sur deux ou trois autres sessions de formation. On procèdera, par la suite, à la publication de comptes rendus et de photos des sessions de formation précitées. On ambitionne aussi d’organiser d’autres rencontres avec d’autres associations de la société civile. Et on mettra en exergue la promotion de la langue française et le rôle primordial de la diversité linguistique et on abordera aussi la problématique des organisations internationales et leurs dysfonctionnements…Et pour que notre projet soit réalisé, il faut compter sur le soutien incontournable de OIF de UPF, des représentants institutionnels, des ambassades des pays francophones au Maroc, des autorités locales marocaines…Ainsi, nous voudrions que M Dominique Hoppe, que nous remercions vivement, intervienne auprès des acteurs précités dans le dessein de nous faciliter la tâche.
Propos recueillis parAFFOI